FI AMAL WA FI NAAS TAYBEEN BI HAL BALAD BASS BEDNA YAHUM YETHARRAKO.
04/06/2014
VELLEITES ET FEUX DE PAILLE (1)

Ce n’est pas comme si le Liban ne possédait pas, au sein de sa population de quatre million et demi de citoyens, des éléments exceptionnels qui pourraient, si seulement ils le voulaient, reconstruire ce pays sur des bases solides. A mon avis, c’est simplement parce qu’ils n’ont jamais pu réaliser ce rêve.
Prenons, pour exemple de cette assertion, une poignée de Libanais qui, durant un passe relativement récent, ont eu des sursauts d’énergie et de patriotisme qui les ont amenés a étudier puis a concevoir une vision idéale de ce que
devrait et pourrait être notre pays, si seulement certains principes essentiels étaient mis en application.

J’ai déjà publie cette présentation auparavant, mais je le fais de nouveau car je suis convaincu qu’elle décrit parfaitement la situation prévalant au Liban a l’heure actuelle, tout en suggérant les solutions possibles et en identifiant certaines personnalités au sein de l’Administration publique qui seraient susceptibles de contribuer efficacement a solutionner les multiples problèmes dont souffre notre pays. Outre les six noms cites ci-dessous, il existe, sans aucun doute, beaucoup d’autres personnes au sein de notre Administration ou hors d’elle qui pourraient se révéler les champions/sauveurs de la patrie, si seulement ils/elles le voulaient. C’est a ceux-là surtout que je m’adresse aujourd’hui. Espérons qu’ils/elles veuillent m’entendre. A noter aussi que parmi ces sept plans, la moitie presque provient du 8 Mars et l'autre du 14 Mars et des indépendants.
Si l’on devait procéder par ordre chronologique je commencerais par SE FOUAD EL SAAD que j’avais cite dans un de mes articles précédents et qui, lors de son mandat au Ministère de la Reforme Administrative durant les années 2000-2002 avait accompli une œuvre remarquable réunissant en un volume unique les titres de tous les ouvrages et études de projets de reforme effectues durant les quinze années précédentes. Il avait aussi défini certains principes élémentaires qui, selon lui, devraient être appliques en vue d’améliorer le niveau de bonne gouvernance dans notre pays. Qu’est-il advenu de toutes ces bonnes intentions, après son départ ?
Apres lui, SE ALY HASSAN EL KHALIL, ministre de l’agriculture, a entrepris en 2005, avec l’aide de la FAO, l’étude détaillée d’un Plan d’Agriculture (2005-2009) que je juge personnellement admirable en tous points et qui, s’il avait été applique, aurait pu grandement changer les conditions dans lesquelles se débat présentement ce secteur vital de notre économie. Rien ne fut fait et les successeurs du Ministre El Khalil eurent tôt fait d’enterrer son Plan au plus profond de leurs archives sans se soucier, de vérifier si une quelconque de ses nombreuses initiatives avait été exécutée.
Durant la même année, feu le MINISTRE PIERRE GEMAYELentreprend l’étude minutieuse d’un Plan de l’Industrie, aide dans cette œuvre, comme on me l’a rapporte, par Mr. Fadi Gemayel qui vient d’être élu Président de l’Association des Industriels Libanais. Ce Plan, excellent en tous points, ne fut jamais applique après l’assassinat de son parrain. Que compte faire à présent Mr. Fadi, je l’ignore, mais quoiqu’il fasse il ne pourra progresser que si les 17 autres secteurs de notre économie progressent en parallèle. Un secteur isole ne peut progresser indépendamment des autres.
En 2009, SE GEBRAN BASSILentreprend de mettre au point un Plan ambitieux de l’Energie, et un an plus tard un Plan tout aussi grandiose du développement des ressources hydrauliques du pays. Ces deux Plans, à eux seuls, envisageaient un investissement de plus de douze milliards de dollars et étaient censés, selon leur auteur, mettre le pays a l’abri de tous les besoins dans ces deux secteurs, en l’espace de quatre ans.
Qu’est-il arrive des 25 initiatives prévues dans le plan de l’Energie et celles qui faisaient partie du Plan des Ressources Hydrauliques au cours des cinq années durant lesquelles le Ministre Bassil fut en charge ? La réponse à cette question est troublante. Pratiquement aucune de ces nombreuses initiatives n’a été même amorcée, a plus forte raison achevée. Nulle mention n’est faite, a l’heure actuelle de ces deux Plans, quoique le successeur de Mr. Bassil aurait du, des sa désignation, informer les citoyens de l’état actuel de ces deux plans vitaux pour le Liban.
Un an plus tard, en 2010, le Ministre de l’Education, SE HASSAN MNEIMNE, appuyé dans ce domaine par la Banque Mondiale, s’attelle à développer un Plan ambitieux de l’Education en dix chapitres qui est présenté durant la même année. C’était, a mon humble avis, un des Plans les plus méritoires qui virent le jour aux Pays des Cèdres. Je suis sur que vous avez déjà devine quelle en a été l’issue. Trois Ministres ont succédé, depuis lors, au Ministre Mneimne lesquels se sont soigneusement abstenu de faire un commentaire quelconque au sujet de ce Plan, qui a rejoint, comme de bien entendu, ses confrères dans les confins des archives de l’Administration.
Finalement apparait en 2011 un Plan de l’Environnement établi par SE NAZEM EL KHOURY avec pour en tète la maxime ambitieuse : « Tous pour la Nation. Tous au travail »
Inutile de me demander ce qu’il est advenu de ce Plan. Vous avez certainement du déjà deviner l’aboutissement final de son périple, sans une quelconque exécution ou même un post mortem quelconque.
A ce stade, le lecteur serait en droit de demander : « Mais enfin, pourquoi tous ces ministres et leurs successeurs n’ont-ils jamais tenu compte de ces Plans, pourtant bien conçus, et qui auraient pu beaucoup changer dans la manière dont est gouvernée notre pays ?
Certains tenants de la théorie du complot affirment mordicus que chacun des deux groupements politiques (le 8 et le 14 Mars) accuse la partie adverse de cet état de choses. Les partisans du 8 et du 14 Mars se rejettent mutuellement la responsabilité de cette incurie. Evidemment il serait difficile d’identifier le coupable car chacun de ces groupes revendique, a peu de choses prés, le même nombre de plans a son crédit. Le huit Mars peut se vanter d’avoir développé les Plans de l’Agriculture, de l’Electricité et des Ressources hydrauliques, tandis que le 14 Mars clame qu’il est responsable de l’élaboration des Plans de la Reforme Administrative, de l’Industrie, de l’Education, et de l’Environnement.
A ce propos il serait intéressant de relever que, durant ces dix dernières années, nul Ministre des Finances n’a eu le courage de proposer un Plan de gestion fiscale et financière des fonds publics. Il serait intéressant de savoir pourquoi, quoique personnellement je ne me fasse aucune illusion a ce sujet. Tout Ministre des Finances qui aurait ose manifester la moindre velléité dans ce domaine aurait été immanquablement accable par tous les autres, et pour cause…..
Un Plan, un vrai Plan, signifie l’exposition et la publication des erreurs passées et présentes, l’identité de leurs auteurs, ainsi que les méthodes et les moyens à mettre en œuvre pour réparer ces erreurs. Or, ceci est formellement interdit par ceux qui profitent de l’anarchie actuelle et ils sont assez nombreux et assez puissants pour le faire.
Si donc il nous est impossible de compter sur les Autorités en place et leurs innombrables complices dans l’Administration, que pouvons-nous faire pour sortir de l’anarchie et du déclin ? La réponse a cette dernière question à la prochaine publication.

FI AMAL WA FI NAAS TAYBEEN BI HAL BALAD BASS BEDNA YAHUM YETHARRAKO.
04/06/2014
VELLEITES ET FEUX DE PAILLE (1)

Ce n’est pas comme si le Liban ne possédait pas, au sein de sa population de quatre million et demi de citoyens, des éléments exceptionnels qui pourraient, si seulement ils le voulaient, reconstruire ce pays sur des bases solides. A mon avis, c’est simplement parce qu’ils n’ont jamais pu réaliser ce rêve.
Prenons, pour exemple de cette assertion, une poignée de Libanais qui, durant un passe relativement récent, ont eu des sursauts d’énergie et de patriotisme qui les ont amenés a étudier puis a concevoir une vision idéale de ce que
devrait et pourrait être notre pays, si seulement certains principes essentiels étaient mis en application.

J’ai déjà publie cette présentation auparavant, mais je le fais de nouveau car je suis convaincu qu’elle décrit parfaitement la situation prévalant au Liban a l’heure actuelle, tout en suggérant les solutions possibles et en identifiant certaines personnalités au sein de l’Administration publique qui seraient susceptibles de contribuer efficacement a solutionner les multiples problèmes dont souffre notre pays. Outre les six noms cites ci-dessous, il existe, sans aucun doute, beaucoup d’autres personnes au sein de notre Administration ou hors d’elle qui pourraient se révéler les champions/sauveurs de la patrie, si seulement ils/elles le voulaient. C’est a ceux-là surtout que je m’adresse aujourd’hui. Espérons qu’ils/elles veuillent m’entendre. A noter aussi que parmi ces sept plans, la moitie presque provient du 8 Mars et l'autre du 14 Mars et des indépendants.
Si l’on devait procéder par ordre chronologique je commencerais par SE FOUAD EL SAAD que j’avais cite dans un de mes articles précédents et qui, lors de son mandat au Ministère de la Reforme Administrative durant les années 2000-2002 avait accompli une œuvre remarquable réunissant en un volume unique les titres de tous les ouvrages et études de projets de reforme effectues durant les quinze années précédentes. Il avait aussi défini certains principes élémentaires qui, selon lui, devraient être appliques en vue d’améliorer le niveau de bonne gouvernance dans notre pays. Qu’est-il advenu de toutes ces bonnes intentions, après son départ ?
Apres lui, SE ALY HASSAN EL KHALIL, ministre de l’agriculture, a entrepris en 2005, avec l’aide de la FAO, l’étude détaillée d’un Plan d’Agriculture (2005-2009) que je juge personnellement admirable en tous points et qui, s’il avait été applique, aurait pu grandement changer les conditions dans lesquelles se débat présentement ce secteur vital de notre économie. Rien ne fut fait et les successeurs du Ministre El Khalil eurent tôt fait d’enterrer son Plan au plus profond de leurs archives sans se soucier, de vérifier si une quelconque de ses nombreuses initiatives avait été exécutée.
Durant la même année, feu le MINISTRE PIERRE GEMAYELentreprend l’étude minutieuse d’un Plan de l’Industrie, aide dans cette œuvre, comme on me l’a rapporte, par Mr. Fadi Gemayel qui vient d’être élu Président de l’Association des Industriels Libanais. Ce Plan, excellent en tous points, ne fut jamais applique après l’assassinat de son parrain. Que compte faire à présent Mr. Fadi, je l’ignore, mais quoiqu’il fasse il ne pourra progresser que si les 17 autres secteurs de notre économie progressent en parallèle. Un secteur isole ne peut progresser indépendamment des autres.
En 2009, SE GEBRAN BASSILentreprend de mettre au point un Plan ambitieux de l’Energie, et un an plus tard un Plan tout aussi grandiose du développement des ressources hydrauliques du pays. Ces deux Plans, à eux seuls, envisageaient un investissement de plus de douze milliards de dollars et étaient censés, selon leur auteur, mettre le pays a l’abri de tous les besoins dans ces deux secteurs, en l’espace de quatre ans.
Qu’est-il arrive des 25 initiatives prévues dans le plan de l’Energie et celles qui faisaient partie du Plan des Ressources Hydrauliques au cours des cinq années durant lesquelles le Ministre Bassil fut en charge ? La réponse à cette question est troublante. Pratiquement aucune de ces nombreuses initiatives n’a été même amorcée, a plus forte raison achevée. Nulle mention n’est faite, a l’heure actuelle de ces deux Plans, quoique le successeur de Mr. Bassil aurait du, des sa désignation, informer les citoyens de l’état actuel de ces deux plans vitaux pour le Liban.
Un an plus tard, en 2010, le Ministre de l’Education, SE HASSAN MNEIMNE, appuyé dans ce domaine par la Banque Mondiale, s’attelle à développer un Plan ambitieux de l’Education en dix chapitres qui est présenté durant la même année. C’était, a mon humble avis, un des Plans les plus méritoires qui virent le jour aux Pays des Cèdres. Je suis sur que vous avez déjà devine quelle en a été l’issue. Trois Ministres ont succédé, depuis lors, au Ministre Mneimne lesquels se sont soigneusement abstenu de faire un commentaire quelconque au sujet de ce Plan, qui a rejoint, comme de bien entendu, ses confrères dans les confins des archives de l’Administration.
Finalement apparait en 2011 un Plan de l’Environnement établi par SE NAZEM EL KHOURY avec pour en tète la maxime ambitieuse : « Tous pour la Nation. Tous au travail »
Inutile de me demander ce qu’il est advenu de ce Plan. Vous avez certainement du déjà deviner l’aboutissement final de son périple, sans une quelconque exécution ou même un post mortem quelconque.
A ce stade, le lecteur serait en droit de demander : « Mais enfin, pourquoi tous ces ministres et leurs successeurs n’ont-ils jamais tenu compte de ces Plans, pourtant bien conçus, et qui auraient pu beaucoup changer dans la manière dont est gouvernée notre pays ?
Certains tenants de la théorie du complot affirment mordicus que chacun des deux groupements politiques (le 8 et le 14 Mars) accuse la partie adverse de cet état de choses. Les partisans du 8 et du 14 Mars se rejettent mutuellement la responsabilité de cette incurie. Evidemment il serait difficile d’identifier le coupable car chacun de ces groupes revendique, a peu de choses prés, le même nombre de plans a son crédit. Le huit Mars peut se vanter d’avoir développé les Plans de l’Agriculture, de l’Electricité et des Ressources hydrauliques, tandis que le 14 Mars clame qu’il est responsable de l’élaboration des Plans de la Reforme Administrative, de l’Industrie, de l’Education, et de l’Environnement.
A ce propos il serait intéressant de relever que, durant ces dix dernières années, nul Ministre des Finances n’a eu le courage de proposer un Plan de gestion fiscale et financière des fonds publics. Il serait intéressant de savoir pourquoi, quoique personnellement je ne me fasse aucune illusion a ce sujet. Tout Ministre des Finances qui aurait ose manifester la moindre velléité dans ce domaine aurait été immanquablement accable par tous les autres, et pour cause…..
Un Plan, un vrai Plan, signifie l’exposition et la publication des erreurs passées et présentes, l’identité de leurs auteurs, ainsi que les méthodes et les moyens à mettre en œuvre pour réparer ces erreurs. Or, ceci est formellement interdit par ceux qui profitent de l’anarchie actuelle et ils sont assez nombreux et assez puissants pour le faire.
Si donc il nous est impossible de compter sur les Autorités en place et leurs innombrables complices dans l’Administration, que pouvons-nous faire pour sortir de l’anarchie et du déclin ? La réponse a cette dernière question à la prochaine publication.

Last modified: 
04/06/2014 - 3:30pm
Publishing Date: 
Wednesday, 4 June 2014
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